Le Scottish Terrier, la meilleure race de petit chien ?

La Scottish Terrier est une race de petit chien avec un caractère adorable faisant de lui un très bon compagnon. Si vous désirez en connaître un peu plus sur lui, sur son alimentation, son entretien, son comportement, les soins dont il a besoin. Sur comment l’éduquer et le dresser, vous avez frappé à la bonne porte ! Et pour vous donner déjà un premier conseil, si vous souhaitez économiser sur votre budget, nous vous recommandons de souscrire à une assurance chien. Pour quelques euros par mois, vous économisez des centaines d'euros en cas d'accident ou de maladie de votre chien scottish Terrier.

L’histoire du fameux Scottish Terrier

Les origines du Scottish restent floues, mais beaucoup s’accordent à dire que ses ancêtres vivaient dans les Highlands. Néanmoins, on retrouvait également des Scottishs dans les Hébrides (Ouest de l’Écosse) où ils aidaient leurs maîtres dans leurs travaux. À cette époque la domination romaine battait son plein et l’Europe n’avait pas été épargnée. Ainsi, le Scottish Terrier existe depuis des centaines d’années.

Avant la première exposition canine en 1859, année à laquelle la race « Scottish Terrier à poil dur » fut créée, il existait une grande variété de Scottish. Le premier standard de cette race (détails morphologiques, couleur de robe, traits comportementaux...) a été rédigé cette même année. La robe noire grâce à laquelle on reconnaît aujourd’hui le chien de race a été remarquée en 1890, et est devenue particulièrement populaire en 1930. Le Kennel Club, avait à cette époque autorisé l’épilation, le rasage et la coupe des poils de la race. C’est ainsi que les robes devinrent plus abondantes, plus longues et parfois ondulées.

À quoi ressemble un Scottish Terrier ?

Le Scottish est un chien plutôt trapu, avec des membres courts. Cependant, sous son petit volume se cachent une grande puissance et un grand dynamisme. Doté d’une grande agilité, il mesure environ 25,4 cm, et pèse entre 8,6 et 10,4 kg.

Qu’en est-il de sa robe ?

Le chien de race possède un double poil serré. Le poil de couverture est rugueux, épais et dur, comparable à du fil de fer. Quant au sous-poil, il est court, dense, mais doux. Les couleurs de robe reconnues sont : bringées, variation de toutes les teintes de gris. Mais les scottishs bringés roux avec le museau et la pointe des oreilles noire sont les plus appréciés.

Que dire de sa tête ?

Plutôt longue, mais bien proportionnée par rapport à son corps. La longueur du crâne et du chanfrein sont égales. Le stop est léger, mais net. La truffe est bien développée et forment un ciseau. Le cou est musclé et de longueur moyenne. Ses yeux sont en amande, de couleur brun foncé, assez écartés l’un de l’autre et profondément enfoncés dans les sourcils. Ses oreilles sont assez fines, pointues, droites et attachées au sommet du crâne.

Les particularités de son corps

Son dos est musclé, court, mais proportionnel à son corps. Droite et de niveau, voilà comment se décrit la ligne supérieure de son corps. Sa poitrine possède des côtes bien arrondies, qui s’étendent vers l’arrière et s’aplatissent pour lui donner une forme bien descendue.

Ses membres sont courts, droits, supportés par une forte ossature. Ils lui confèrent un bon équilibre. Ses pattes sont puissantes. Il a des cuisses plutôt longues, des grassets angulés et des jarrets courts et forts. Ses pieds sont parés de bons coussinets. Les pieds antérieurs sont plus grands que les pieds postérieurs.

Sa queue est de taille normale, épaisse à la base, portée droite ou légèrement courbée.

Le Scottish, un chien au caractère bien trempé

Malgré son air indifférent, c’est un chien gai, enjoué et capable de toutes les pitreries. Il a une forte personnalité, mais n’en est pas moins attentif à son maître. Il connaît et accepte volontiers les limites que l’on lui impose. Cependant, il est loin de se comporter comme un soumis. Au lieu de se plier aux ordres de tous les membres de sa famille d’accueil, il préfère se choisir lui-même un maître et entretenir des rapports privilégiés avec lui.

Il aime jouer avec les enfants, nager et se promener avec son maître. Mais il se fatigue vite, il faut donc limiter la longueur des promenades. Il faut également garder un œil sur lui lorsqu’il nage, car il peut facilement se noyer.

C’est un excellent gardien qui défend avec ferveur son territoire et ses propriétaires. Il aboie de façon impressionnante lorsqu’il se sent menacé ou lorsqu’il essaie de protéger quelqu’un. Sa mâchoire puissante est pour lui, une arme redoutable.

Fidèle, indépendant, courageux, fier, intelligent sont des qualificatifs dignes du scottish-terrier. Les futurs maîtres doivent savoir que tous les scottishs n’ont pas le même caractère. Ceux avec une robe froment ont un caractère légèrement différent de ceux dotés d’une robe noire ou bringée. Ils sont plus joueurs, mais également plus turbulents. Les Scottishs ont hérité de leurs ancêtres un grand instinct de chasseur.

Éducation et dressage du Scottish terrier

Le Scottish Terrier est un chien qui a un caractère bien affirmé. Son maître doit donc l’éduquer avec fermeté. Il peut devenir facilement un chien de compagnie agréable et facile à vivre s’il reçoit une bonne éducation. Malgré son fort caractère, c’est un chien dévoué et très attaché à son maître.

Le Scottish Terrier est un chien capable de résister au froid et aux autres caprices du temps. Il peut vivre jusqu’à 11 ans ou plus. Toutefois, sa race est sujette à plusieurs maladies, dont le Scotty Cramp, ou crampe du Sclottie. Il s’agit d’un trouble du système nerveux central qui touche la plaque motrice des muscles. Il apparaît lors des efforts physiques prolongés, ce qui provoque une excitation démesurée des neurones médullaires et ainsi, une contraction également excessive des muscles. Malgré cela, le terme crampe n’est pas approprié, car l’animal ne subit pas de douloureuses contractures musculaires.

Sont des pathologies qui peuvent toucher le scottish-terrier :

  • la maladie de Willebrand ( troubles hémorragiques),
  • l’atopie (ou la prédisposition génétique à l’apparition cumulée d’allergies courantes dites atopiques),
  • a folliculite bactérienne (infection touchant les follicules pileux),
  • la furonculose bactérienne,
  • le pygranulome nasal héréditaire,
  • les vascularités ou inflammation au niveau des parois des vaisseaux sanguins

Afin de protéger votre animal, vous devez lui faire faire les vaccins contre : la rage, la maladie de carré, la parvovirose, l’hépatite contagieuse canine, la toux du chenil, la piroplasmose, la leptospirose et la leishmaniose.

L’alimentation du Scottish Terrier

Voici quelques aliments que vous pouvez donner à votre Scottish Terrier pour qu’il reste en bonne santé :

  • La pâtée fait maison : fait avec de la viande, du riz ou des pâtes, des légumes, etc.
  • Les aliments industriels : Il en existe sous différentes formes (conserves, des soupes à réhydrater, des croquettes, etc.) disponibles dans les magasins spécialisés et les supermarchés. N’hésitez pas à demander conseils à votre vétérinaire en ce qui concerne les produits que vous lui achetez. Cela vous permettra de lui choisir une nourriture adaptée à ses besoins.

Il faut qu’il boive régulièrement de l’eau, de ce fait, mettez toujours une gamelle d’eau à sa disposition. En outre, c’est un chien très gourmand, mais il ne faut pas trop le gâter pour éviter les problèmes d’obésité et de surpoids.

Question entretien et hygiène

Le Terrier écossais perd peu de poil vu qu’il n’est pas sujet à une mue importante.

Mais sa robe a tout de même besoin d’un entretien minutieux et d’un toilettage régulier.

Il est notamment conseillé de le brosser au moins une fois par semaine. Il est également recommandé de confier son toilettage à un professionnel, car il a une peau très délicate.

Par ailleurs, il doit se faire épiler deux fois par an.

Pour rester en bonne forme, il a besoin d’une promenade par jour. Ses sorties ne doivent surtout pas être prises à la légère, car il en a grandement besoin.

Quels conseils pour l’achat de son Scottish Terrier

Un Scottish Terrier mâle coûte entre 600 à 1700 euros et la femelle entre 790 à 1700 euros.

Vous pouvez acheter un chiot dans une animalerie, chez un éleveur amateur ou professionnel ou encore le recueillir dans un foyer ou une association.

Quelles réglementations sont à suivre

Les documents à fournir obligatoirement :

  • L’attestation de vente signée au moment de l’achat par le vendeur et l’acheteur. Elle comprend les coordonnées de l’acheteur, du vendeur et tout ce qui concerne le chien.
  • Le carnet de vaccination signé par un vétérinaire.
  • Le certificat d’identification : tous les chiens en France sont identifiés par tatouage ou par pose d’une puce électronique.
  • Pour les chiens de race inscrits au LOF, c’est-à-dire les chiots qui ont les deux parents possédant un pedigree, l’éleveur doit remettre à l’acheteur un document officiel d’inscription provisoire au livre des origines LOF et le pedigree si c’est un chien adulte confirmé qui est acheté.

Les vices rédhibitoires

Ils concernent particulièrement les chiens de race que vous achetez chez un éleveur ou dans une animalerie. Le vendeur se porte garant de l’absence de maladies ou d’anomalies chez un chiot.

S’il s’avère que le chien est atteint d’une maladie malgré la garantie donnée par l’éleveur, l’acheteur est en droit d’exiger un remboursement. Il lui suffit de justifier sa demande par un certificat de suspicion délivré par un vétérinaire.

Conseils pratiques

Voici les démarches à faire après l’achat de votre scottish-terrier :

Tout d’abord, une première visite chez le vétérinaire pour effectuer les vaccins nécessaires et pour un examen minutieux. En outre, cela vous permettra d’obtenir des conseils de bases sur son alimentation, son éducation ou son hygiène. Ces derniers sont essentiels à son bon développement.

Ensuite, vous devez déclarer votre chien à votre assureur. Il s’agit juste de l’informer de votre achat pour que vous puissiez savoir s’il peut être couvert par votre contrat de responsabilité civile. En principe, cela n’affectera pas votre cotisation. Qu’en est-il de l’ assurance complémentaire ? Elle est facultative, mais utile puisqu’elle couvre les frais de santé de votre chien comme une mutuelle. Car, le coût d’intervention chirurgicale ou d’un traitement long est en général élevé. Elle vous sera d’une grande aide si jamais votre chien venait à avoir un accident ou contracte une maladie liée à l’âge. Dans tout les cas, nous vous recommandons de souscrire à une assurance chien pour votre scottish terrier.

Enfin, vous devez faire en sorte d’obtenir une confirmation du pedigree. Elle doit se faire par un expert si l’on désire que son chien soit inscrit au LOF.