De l’allure et du caractère, le Scottish terrier en a à revendre. Doté de prédispositions fougueuses, ce concentré d’énergie sur pattes a l’habitude d’attirer l’attention sur sa petite personne. Alors quand il faut le mettre en présence d’un autre animal de compagnie, autant bien soupeser l’option avant de sauter le pas. D’autant plus s’il s’agit d’un chat, lui-même champion pour ce qui est de monopoliser les faveurs de son maître et de défendre son territoire.

Zoom sur un chien qui a son petit caractère

Pour estimer les chances de réussite dans la cohabitation de 2 animaux donnés, il faut naturellement interroger leurs prédispositions respectives. Le Scottish terrier s’est taillé une réputation de courage et de fougue. Doté d’une grande confiance en lui, c’est un animal intelligent qui ne ménagera aucun effort pour capter l’attention du maître, ou de celui qu’il aura identifié comme tel. À cet individu, le Scottie vouera une loyauté sans bornes, sans garantie toutefois qu’il épargne celui-ci de ses crises d’entêtement. Celles-ci restent néanmoins rares, étant largement compensées par la sagesse exemplaire dont l’animal fait preuve le reste du temps. Notez qu’avec le terrier écossais, vous composez avec un animal qui tient, de façon assez maniaque, à ses petites habitudes. Selon le degré de proximité qu’il a avec différents membres de la famille, il se montrera plus réservé ou plus démonstratif. Certains le croient méchant sous ses traits d’emblée grognons.

Cohabitation avec un autre animal

Ne tournons pas autour du pot, il faut reconnaître que socialiser n’est pas le fort du Scottish terrier. Déjà que par rapport à son maître, l’animal fera preuve d’une grande indépendance. La compagnie d’un autre animal, au mieux, ne lui fera ni chaud ni froid, au pire pourra légèrement le froisser. Nanti de ce petit côté orgueilleux et arrogant, le Scottie est assuré de faire passer son petit mauvais quart d’heure à l’animal qui viendra remettre ses habitudes en question. D’autant que le cocktail de dispositions qui composent sont tissu psychologique fait que cette boule d’énergie n’est pas de celles à qui l’on impose quoi ce soit. Allez-y donc très doucement, dans le scénario où le chat arrive en second. Les instincts endormis de chasseur chez le Scottish terrier s’éveilleront d’ailleurs très facilement en présence de cette autre boule de poils toute craquante.

La bonne nouvelle, c’est que la taille du Scottish et le fait que la race ait été depuis longtemps entraînée à être face à d’autres présences, sans intention de les chasser, atténue considérablement la portée de cette disposition primitive. Prévoyez un espace bien délimité au félin nouveau venu pour qu’il puisse, lui-même, gérer son propre stress et s’aménager des repères. Câlinez et prenez soin de l’un et l’autre animal tour à tour pour que l’imprégnation d’odeur sur vous serve d’intermédiaire pour leur reconnaissance mutuelle. Ménagez un autre temps d’adaptation en mettant en place une barrière, à travers laquelle les 2 comparses se familiariseront de vue. La réussite de ces approches dépend de toutes les façons des habitudes que vous auriez inculquées à votre terrier, durant son éducation. Un chien habitué à obéir est plus facile à maîtriser, s’il montre des comportements inadaptés vis-à-vis de ses autres compagnons.

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